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L'évolution du paysage de la finance durable en 2025
Alors que l'attention mondiale se porte sur le développement durable, la finance durable évolue rapidement. Les gestionnaires ESG doivent rester à l'affût des changements réglementaires tout en veillant à ce que les investissements s'alignent sur les objectifs financiers et de développement durable. En 2025, plusieurs développements clés sont en train de remodeler le secteur. Voici ce que les responsables ESG doivent savoir.
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Nouveaux labels de durabilité : Plus de clarté pour les investisseurs
Pour la première fois, les investisseurs peuvent choisir parmi une nouvelle série de labels d'investissement durable. Ces labels visent à réduire la confusion et à éviter l'écoblanchiment. Les gestionnaires de fonds ont jusqu'au 5 avril pour adopter l'un des quatre labels proposés par la Financial Conduct Authority (FCA) du Royaume-Uni : Improvers, Focus, Impact ou Mixed Goals. Ce système permet de définir les objectifs de durabilité des fonds, ce qui permet aux investisseurs particuliers de comprendre plus facilement les choix qui s'offrent à eux.
Les fonds qui adoptent ces labels doivent fournir un document simple de deux pages décrivant leurs objectifs en matière de développement durable. Cette transparence permet de distinguer les fonds sérieux, axés sur le développement durable, de ceux dont les engagements sont plus faibles. Par exemple, les fonds portant le label Improvers s'efforcent d'encourager les entreprises à adopter de meilleures pratiques en matière de développement durable. En revanche, les fonds à impact visent à provoquer des changements sociétaux ou environnementaux mesurables.
Pour les gestionnaires ESG, c'est l'occasion d'aligner les offres de fonds sur ces normes. Cela garantit que les fonds sont positionnés pour le nombre croissant d'investisseurs conscients.
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Le rôle croissant des règlements de l'UE
L'UE renforce les réglementations relatives à la finance durable par le biais de son règlement sur la divulgation en matière de finance durable (SFDR) en cours d'élaboration. Fin 2024, la plateforme de l'UE sur la finance durable a proposé d'affiner la catégorisation des fonds. Le nouveau système propose quatre catégories : Produits durables, Produits de transition, Produits de collecte ESG et Produits non classifiés.
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Un nouveau système de catégorisation : Un accent sur les préférences ESG
La révision en cours de la SFDR et de la taxonomie de l'UE vise à clarifier les normes de durabilité. Un élément clé est un système de catégorisation normalisé pour les produits durables. Cela permet aux investisseurs d'aligner les fonds sur leurs préférences, qu'il s'agisse d'objectifs de neutralité nette, d'inclusion sociale ou d'amélioration de l'environnement.
Cependant, des défis persistent. La définition de l'"investissement durable" reste vague. De nombreux acteurs du marché estiment que la SFDR manque de clarté et de comparabilité dans les informations fournies. L'effort d'affinement vise à combler ces lacunes. Les gestionnaires ESG doivent se préparer à des informations plus détaillées. Celles-ci pourraient augmenter les coûts de mise en conformité, mais elles garantiront en fin de compte que les investissements durables répondent à leurs attentes.
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Lutter contre l'écoblanchiment : la nécessité d'une diligence raisonnable
Le développement de l'investissement durable s'accompagne de préoccupations concernant l'écoblanchiment. Il arrive que des entreprises ou des fonds se présentent à tort comme respectueux de l'environnement. Les nouveaux labels de durabilité de la FCA et de l'UE visent à réduire ce risque. Néanmoins, les gestionnaires ESG doivent rester vigilants.
Les investisseurs examinent de plus en plus attentivement les déclarations relatives au développement durable. Avec une meilleure transparence dans l'étiquetage, il devient plus facile de repérer l'écoblanchiment. Les gestionnaires ESG doivent fournir une documentation claire et solide sur l'impact du développement durable. Il s'agit notamment de montrer les progrès mesurables accomplis dans la réalisation des objectifs environnementaux ou sociaux. La transparence sur les mesures et les méthodologies est essentielle.
Préparer l'avenir de l'investissement ESG
En 2025, les gestionnaires ESG devront naviguer dans un paysage réglementaire de plus en plus complexe. Il est probable que l'UE adopte un système de catégorisation affiné, améliorant la confiance et la transparence du marché. Cela entraînera des exigences de conformité plus strictes, des systèmes d'étiquetage plus solides et une pression accrue pour démontrer un impact mesurable.
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